commencer à courir

Vous courez lentement ? Ce n’est pas un problème !

 1  La pensée positive
 2  Courir ne dépend pas de votre vitesse
 3  Vous serez toujours plus lent q’un autre coureur
 4  La lenteur, est ce vraiment un problème ?

Quand nous avons lancé Jiwok, les premiers entraînements disponibles étaient des entraînements pour débuter le running.

Ces entraînements étaient (et sont toujours) destinés aux débutants qui souhaitent commencer à courir.

Et, j’ai était toute suite surpris par les commentaires de nombreux coureurs débutants « Je suis probablement la personne la plus lente du monde » ou « vous n’avez probablement jamais vu des coureurs aussi lents que moi. »

Peu de choses ont changé au cours des 10 dernières années selon moi. Beaucoup de coureurs, expérimentés ou non, hésitent à participer à une course ou suivre un entrainement.

Lorsque je demande pourquoi, la plupart répondent qu’ils sont gênés par leur vitesse de course trop faible.

Je veux justement vous dire que vous n’êtes pas si lent que vous le pensez, le défaitisme et le manque de confiance en vous, vous empêchent d’exploiter votre vrai potentiel ! 

Changer votre état d’esprit sur la façon dont vous vous percevez est bien plus important que toutes les séances d’entraînement que vous pouvez faire.

1- La puissance de la pensée positive

Du point de vue de la performance pure, la pensée négative peut vous empêcher d’atteindre votre potentiel. Même si penser que vous êtes lent peut vous sembler être une pensée innocente, chaque fois que vous commencez une conversation par la phrase : « Je sais que je suis lent, mais… », vous conditionnez votre esprit à croire que vous ne pourrez jamais être rapide.

D’innombrables études de psychologie du sport ont prouvé la puissance de la pensée positive et de l’autosuggestion.

Les athlètes qui font dans une séance d’entraînement ou une course avec tout en ayant des pensées positives réussissent beaucoup mieux et de manière plus constante que ceux qui vont s’entraîner avec une attitude négative.

Recommencez à croire en vous avant une séance d’entraînement ou une course. Si vous êtes négatif et manquez de confiance en vous, il vous sera difficile de changer d’état d’esprit.

La pensée positive commence avec la façon dont vous pensez tous les aspects de votre course.

Je comprends qu’il est difficile de changer votre perception de vos capacités de course, alors voici quelques conseils utiles :

2- Quelle que soit votre vitesse, courir reste la même chose

Voici un secret à propos de la course. Le sentiment que vous avez après un record personnel, la satisfaction d’une séance d’entraînement intense bien faite, et la déception d’une mauvaise performance sont des sentiments identiques, quels que soient votre niveau et votre vitesse.

C’est la beauté du running.

Il n’y a aucune différence entre un coureur qui débute et qui arrive à courir 1 heure, un autre qui fait son 10K en moins de 60 minutes pour la première fois ou celui qui le fait en 29 minutes. Les trois travaillaient dur, ont fait des sacrifices pour atteindre leur but, et ont connu les mêmes difficultés.

Cela signifie que tous les coureurs peuvent se soutenir les uns les autres, quelle que soit leur vitesse.

3- Il y a toujours quelqu’un de plus rapide

Sauf si vous êtes Kenenisa Bekele ou Mo Farah, il y a des chances qu’il y aura toujours quelqu’un de plus rapide que vous. La vitesse est relative.

Vous faîtes 10 ou 12 minutes par kilomètre et vous êtes embarrassé à l’idée de dire que vous êtes un coureur parce que beaucoup de gens sont plus rapides. Écoutez ce secret : les coureurs « rapides » pensent la même chose.

L’ancien coureur professionnel Ryan Warrenburg disait récemment qu’il hésitait à se faire appeler coureur « d’élite ». Ryan a couru des 5 Kilomères en 13:43 – je dirais que cette rapidité est largement digne d’un coureur d’élite.

4- Quel est le problème avec la « lenteur » ?

Pourquoi le fait d’être lent a-t-il une quelconque importance ?

Les coureurs sont peut-être la communauté la plus accueillante et chaleureuse parmi tous les athlètes. Je ne connais aucun coureur qui ne ralentit pas lorsqu’il court avec un ami. Pensez-y. Vous préférez courir avec un ami, même si vous devez ralentir pour l’aider à vous suivre.

Par ailleurs, quel que soit votre rythme, vous faites mieux que près de 80 % des gens.

Dans une étude menée des chercheurs américains, moins de 20 % des personnes réalise le niveau d’exercice recommandé par semaine, un quart des adultes ne font aucune activité physique.

Et surtout, lorsque vous débutez le running, courir moins vous permettra de progresser plus vite.

Une fois que vous pouvez recadrer vos pensées et vous focaliser sur votre vitesse et votre potentiel, vous pouvez faire de grandes choses pendant vos entraînements et pendant les courses comme le 10 km ou le marathon.

La prochaine fois que vous voudrez vous remettre au sport en courant ou si vous voulez vous inscrire à une course, mais que vous êtes nerveux concernant votre « lenteur », demandez-vous : « Est-ce vraiment important ? »

About the author

Denis Dhekaier est le co-fondateur de Jiwok, spécialiste du coaching en running, course à pied, vélo d'appartement, vélo elliptique, tapis de course, de marche, natation. Find me on Google+

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