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Comment améliorer vos performances en running avec les gels énergétiques ?

Cet article vous dira tout ce qu’il faut savoir sur les gel énergétiques et comment il agissent sur l’organisme. Vous y découvrirez également comment les utiliser pour optimiser vos performances pendant une course (semi, marathon, trail, ultra trail) ou pendant votre entrainement.

  1  Les gels pourquoi ?
  2  Leur utilité ?
  3  Quand manger le gel ?
  4  Combien de fois ?
  5  Conseils pratiques

1- À quoi servent les gels énergétiques ?

Pendant les efforts comme lors d’une course, l’organisme puise le carburant dont il a besoin pour les travaux intenses dans deux ressources principales : la graisse et les glucides. Il y a généralement plus de graisse que de glucides dans le corps.

Toutefois, pour qu’elles puissent être utilisées par les muscles, elles doivent subir une transformation qui nécessite beaucoup de temps. Les graisses ne sont donc pas d’une grande aide lors d’une course où votre vitesse est supérieure ou égale à 75 % de votre FCM. Les glucides sont donc plus rapidement consommés et s’épuisent vite.

Les gels énergétiques sont alors utilisés pour servir de renforts aux glucides et remplacer les réserves dépensées pendant l’effort.

Cependant, bien que les glucides apportés par les gels ne parviennent pas forcément aux muscles, ces gels n’en sont pas moins utiles et peuvent même s’avérer être d’une aide précieuse. À noter que les gels sont proposés sur le marché en de nombreuses versions qui se distinguent par leur composition et leur consistance.

2- En quoi les gels énergétiques sont-ils utiles ?

Les glucides apportés par l’alimentation ne sont pas immédiatement emmagasinés dans les muscles. Ils sont d’abord digérés, puis assimilés au niveau de l’intestin avant d’être diffusés par le sang dans les muscles pour y être stockés, ce qui prend pas mal de temps. Or, au moment des efforts, les glucides sont brûlés pour contribuer aux performances et quand il n’y en a plus, les performances chutent.

Avec les gels énergétiques, le parcours des glucides est beaucoup plus court et l’effet bénéfique se fait plus ou moins rapidement sentir. L’explication est assez simple : le cerveau est essentiellement alimenté en glucose par le sang, lorsqu’il en reçoit peu, notamment quand les muscles puisent dans toutes les réserves pour continuer à fonctionner pendant l’effort, la fatigue se fait sentir.

gel énergétique course running

Le gel produit un effet coup de fouet dû à l’apport substantiel et rapide d’éléments nécessaires au cerveau pour éliminer pendant une durée plus ou moins longue la sensation de fatigue. Toutefois, la fatigue au niveau des jambes se fera toujours ressentir. Retarder ou limiter l’apparition de ce sentiment de fatigue implique de bien gérer les moments de prise et des gels énergétiques.

3- À quel moment doit-on le prendre ?

Un conseil pour commencer : il ne faut jamais essayer un gel inconnu avant ou au cours d’une compétition (C’est une des règles fondamentales qui s’applique aussi pour votre hydratation et votre équipement, ne testez rien de nouveau le jour de la course). Pendant un entrainement, testez-les notamment pour déterminer les moments idéaux pour les prendre. Nous verrons cela un peu plus bas.

Chaque coureur dispose d’un timing particulier. L’organisme de chacun utilise les glucides à son propre rythme. Ainsi, si l’effet du gel énergétique se fait sentir dans les minutes qui suivent sa prise pour certaines personnes, chez d’autres il faut attendre 15 à 20 minutes. Cette différence est essentiellement due à la réaction de l’estomac de chacun.

En effet, lorsque vous êtes en plein effort, votre système sanguin a tendance à concentrer la distribution du sang dans les muscles sujets à l’effort et néglige les autres organes, y compris votre estomac. C’est la raison pour laquelle, après les épreuves, certains athlètes régurgitent les liquides et aliments ingérés avant. Toutefois, certains gels énergétiques sont plus salés que d’autres, ont meilleur goût, et réduisent les risques de remontées.

Éviter les régurgitations (pas très agréables et gênants en public), il faut prendre les dispositions qui s’imposent, prévenir plutôt que guérir. Les glucides seront mieux et plus rapidement assimilés par votre organisme avant ou au début de la course, tant que les efforts seront moindres.

La première dose peut alors être idéalement prise 3/4h ou 1h après le départ. Il y a des athlètes qui préfèrent l’avaler juste avant le départ. Toutefois, un petit-déjeuner copieux (voir notre petit déjeuneur pour le semi-marathon et le petit déjeuner avant le marathon) ou un gâteau énergétique est préférable pour faire plus de réserves et réduire la prise fréquente de glucides au cours de l’épreuve.

4-Combien de fois peut-on prendre ce produit pendant une course ?

La fréquence de la prise pendant une épreuve de fond va être fonction de la tolérance de votre estomac au produit et de son état général. Il est important que vous vous rappeliez que votre estomac ne travaille pas, ou si peu, quand vous courez longtemps.

Les athlètes à l’estomac fragile doivent espacer les prises de 3/4h au minimum. Par ailleurs, respecter ce laps de temps protège votre circulation sanguine d’un surplus de glucides. En effet, les sucres resteront dans le sang avant d’être distribués aux organes et aux muscles, et jusqu’à ce qu’ils y arrivent, votre sang sera fortement chargé de sucre. Vous risquez alors de faire un malaise comme les enfants qui ont mangé trop de bonbons.

Vous pouvez entraîner votre système digestif à accepter le produit, tout comme vous pouvez entraîner votre corps et vos différents organes à s’adapter à de nouvelles situations. Voilà pourquoi je vous recommande d’habituer votre organisme aux gels dès lors que vous suivez un plan d’entrainement, dès lors que ces dernières durent aussi longtemps que les épreuves auxquelles vous vous préparez.

Prenez soin de les prendre en espaçant les prises comme pour une compétition, ce qui permettra à votre organisme et votre système digestif de trouver également leur rythme d’une part, et de garder actif le processus de digestion, même pendant la compétition. Peu à peu, votre estomac et votre appareil digestif s’habitueront aux produits et les digéreront mieux.

Vous serez probablement amenés à essayer plusieurs types de gel avant de trouver celui qui sera le mieux adapté à vos performances et à votre système de digestion. Il est même recommandé d’en tester plusieurs. De toute manière, vous avez largement le choix en ce qui concerne la consistance (plus ou moins épais), les goûts et les parfums.

gel marathon

5- Conseils pratiques d’utilisation des gels énergétiques

J’espère que tout ce qui a été dit précédemment sur les gels énergétiques, leur utilité pendant les efforts, leur mode de fonctionnement et leur mode d’emploi vous aidera à mieux être éclairé sur ces types de produits. Voici pour finir des recommandations qui pourront vous être utiles pour en optimiser les effets et une utilisation sans danger.

Le premier conseil est adressé aux coureurs qui ont un estomac fragile. Pour mieux digérer les gels énergétiques, ne prenez pas l’ensemble du produit en une seule fois, mais procédez par des petites prises fréquentes (1/4 du contenant toutes les 20 ou 30 minutes par exemple). Cette solution offre l’avantage de rendre la digestion moins difficile et de régulariser l’apport de glucide. Certains gels ont été conçus pour être plus faciles à digérer.

Le dernier conseil que nous vous donnerons concerne la manière de consommer les gels énergétiques. Il faut toujours les avaler avec de l’eau pour en faciliter la digestion. Cela permet également de diluer ceux qui sont particulièrement consistants.

Par ailleurs, il ne faut absolument pas associer la prise de gel énergétique avec une boisson énergisante. Le trop-plein de sucre ne peut que vous rendre malade, ce qui vous empêchera de commencer ou de finir la course.

Au final, l’utilisation des gels énergétiques pour booster vos performances en compétition requiert un apprentissage, tout comme suivre un entraînement pour préparer une course.

Une fois que vous avez trouvé la bonne dose et le bon timing, ça ira tout seul.

About the author

Denis Dhekaier est le co-fondateur de Jiwok, spécialiste du coaching en running, course à pied, vélo d'appartement, vélo elliptique, tapis de course, de marche, natation. Find me on Google+

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